Nana #1 #2, Ai Yazawa

Genre : Contemporain 🇯🇵 – 180 & 190 pages

#1

Note : 4 sur 4.

« La première est rêveuse, rigolote et sensible, mais « cœur d´artichaut », un brin capricieuse et loin d´être indépendante. La seconde est plus mature, déterminée, un peu mystérieuse mais peut être d´une froideur qui glace le dos. Toutes deux s´appellent « Nana », ont un attrait pour l´art et ont vécu en province. Toutes deux vont connaître l´Amour et décider de partir pour Tokyo. »

En tournant les premières pages de ce premier tome de Nana, je me suis rendue compte que finalement, mes souvenirs de l’anime (que je ne prétendrais pas avoir suivi assidument) étaient bien flous – voire carrément inexistants. Impossible donc (encore une fois ^.^ ») de comparer !

Mais bref. Nana, c’est l’histoire de deux filles du même âge qui ne se connaissent pas mais vivent toutes les deux en province, loin des grandes métropoles Japonaises qui les font rêver.

La première est étudiante en art, et rate tous les examens d’entrée aux universités Tokyoïtes, ce qui va l’éloigner pour une année de son petit-ami et de ses meilleurs amis qui ont eux réussi. Déterminée à les rejoindre, elle décide de travailler durant une année pour engranger suffisamment d’économies. Cette première Nana a un caractère bien particulier : immature au possible, c’est encore une petite fille qui a besoin d’une attention constante et manque cruellement d’indépendance (et un terrible cœur d’artichaut que je me garderai de juger).

La seconde a arrêté le lycée avant le diplôme de fin d’études. Chanteuse dans un groupe de rock, folle amoureuse de son bassiste prénommé Ren avec qui elle vit, elle voit pourtant son amour s’éloigner pour Tokyo afin de devenir musicien professionnel. Elle ne le suivra pas en grande partie par fierté, elle qui a un fort caractère et se sent constamment en rébellion.

Ce premier tome est donc coupé en deux parties. L’une nous introduit à la première Nana, l’autre à la seconde. J’ai été un peu surprise par le procédé au départ et puis en fait non, ça passe très bien parce qu’on retrouve dans la vie des deux des thématiques communes qui font le lien : le couple, la dépendance, l’indépendance ou encore l’envie de trouver sa propre voie. Au final, je ne me souvenais pas du tout que Nana était aussi contemporain dans ses thèmes, avec un ton presqu’adulte (alors que j’ai chipé ces deux premiers tomes au rayon jeunesse).

Le dessin m’a beaucoup plu, il est assez anguleux mais surtout, accorde une grande place à des détails qui m’ont attrapé l’oeil tout de suite et notamment tout ce qui touche à l’esthétique : cheveux, accessoires, vêtements, décoration, … Ça donne au titre un vrai truc en plus, ce souci de portraitiser au mieux ces jeunes qui se définissent aussi au travers de ces biais-là.

Bref, commencer cette série était donc une bonne idée, parce que je sens d’emblée qu’elle va me faire passer d’excellents moments.

#2

Note : 4 sur 4.

« Dans un train à destination de Tokyo, nos deux Nana se rencontrent par hasard. Un peu plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau, puis elles deviennent colocataires ! Voici l’histoire débordant de rêves et d’espoirs de deux jeunes filles, au prénom identique, qui « montent » à Tokyo. »

Second tome qui commence sur les chapeaux de roues, puisque Nana et Nana vont se rencontrer dans le train qui les emmène vers Tokyo ! Une tempête de neige et un trajet au ralenti puis un quiproquo vont faire qu’elles vont finalement emménager en colocation.

Nana « la douce » va ainsi pouvoir retrouver les amis et le petit-ami qu’elle avait laissés derrière elle un an plus tôt – elle va cependant rapidement se rendre compte que ceux-ci ont avancé et n’ont pas forcément de temps pour elle, pris qu’ils sont par leurs jobs et leurs études. Qu’importe : Nana n’est pas la reine de l’indépendance mais elle parvient tout de même très vite à trouver un job. Quant à Nana « la rebelle », elle laisse davantage transparaître un côté inattendu de sa personnalité en maternant presque sa distraite colocataire.

Deux univers qui s’entremêlent et s’entrechoquent pour l’instant timidement, puisque le ton est toujours relativement introductif, en tâtonnant cette fois vers la naissance de l’amitié très forte qui va lier les deux jeunes femmes. On y explore toujours les mêmes thématiques ((in)dépendance, amour, amitié, âge adulte) en tout cas, ce que personnellement j’adore avec une qualité dans les dialogues qui est un vrai bonheur. J’ai hâte de me plonger dans la suite et de suivre ces deux jeunes femmes très attachantes.


5 réflexions sur “Nana #1 #2, Ai Yazawa

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